Découvrez les jeux traditionnels Chinois les plus populaires :
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Jeu de GO 圍棋 wéi qí
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Jeu d'échec Chinois 象棋 xiàngqí
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Jeu de Mah-Jong 麻将 májiàng
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Jeu de dames Chinoises
Jeu de GO 圍棋 wéi qí
D'où vient le jeu de Go ?
Pour certains, le jeu de Go serait né au Tibet il y a plusieurs milliers d'années et serait donc le jeu le plus ancien encore utilisé de nos jours. Pour d'autres, c'est le l'empereur Yao (2324-2206 av. J.C.) ou son successeur Shun (2294-2184 av. J.C.) qui aurait mis au point ce jeu afin de stimuler intellectuellement leur fils. Selon une autre légende, ce jeu aurait été inventé par un certain U qui voulait distraire l'empereur Ketsu.
Qu'est-ce que le jeu de Go ?
Le matériel de jeu se compose d'un plateau appelé goban sur lequel sont tracées 19x19 lignes, soit 361 intersections, et de pierres noires et blanches. L'objectif est de marquer plus de points que son adversaire en formant plus de territoires que lui et en capturant ses pierres.
Quelles sont les règles du jeu de Go ?
Le jeu de go se joue à deux. Chaque joueur choisit une couleur de pions : noire ou blanche. À tour de rôle, les joueurs doivent poser une pierre de leur couleur sur une intersection inoccupée du goban ou passer leur tour. Le joueur qui possède les pierres noires commence la partie. Il doit poser une pierre noire sur une des intersections puis essayer de connecter (relier) ses pierres entre elles afin de former une chaîne continue entourant des intersections vides formant le territoire. Le joueur possédant les pierres blanches procède de la même manière.
Les deux joueurs n'ont pas le droit de déplacer une pierre jouée, sauf si elle est capturée et donc retirée du jeu. Une pierre encadrée par quatre pierres du joueur adverse est capturée et un groupe de pierres cerné est capturé dans sa totalité.
Les joueurs n'ont pas le droit de placer une pierre sur un point complètement cerné sauf s'ils peuvent réaliser une prise.
Lorsqu'un point libre est cerné par des pierres d'une même couleur, il est qualifié d'œil. Si un groupe de pierres possède deux yeux, il ne peut pas être pris.
Une situation bloquée est appelée seki (impasse). C'est le cas lorsque des groupes de pierres différentes sont placés de telle façon qu'aucun joueur ne peut se placer sur un point libre sans perdre ses propres pierres. En cas d'impasse, les pierres ne bougent plus jusqu'à la fin de la partie et les points libres ne sont pas comptabilisés.
Jeu de Go : comment compter les points ?
La partie s'achève quand les joueurs se mettent d'accord pour convenir qu'aucun point supplémentaire ne pourra être marqué. Toutes les pierres restant sur des territoires ennemis sont capturées, retirées du goban et conservées par celui qui les a capturées. Les points libres d'un seki sont recouverts d'une pierre non utilisée pour ne pas être comptabilisés.
Pour faciliter le décompte des points, le joueur qui possède les pierres noires place toutes les pierres blanches capturées sur les points libres du territoire blanc. Le joueur possédant les pierres blanches fait la même chose avec les pierres noires. Le nombre de points libres dans chaque territoire est alors calculé et le vainqueur est celui qui possède le plus grand nombre de points libres sur son territoire.
Jeu d'échec Chinois 象棋 xiàngqí
Vous cherchez un jeu de plateau qui demande de la stratégie et de la réflexion ? Le xiangqi devrait vous plaire.
Ce jeu d’échecs traditionnel est l’un des plus populaires en Chine. Les traces les plus anciennes remontent au 9e siècle.
Le Xiangqi se joue sur un plateau de jeu sur lequel deux joueurs s’affrontent avec des pièces représentées par des caractères chinois. Le but est de capturer le roi de l’adversaire en déplaçant ses propres pièces, tout en évitant les pièges et les attaques adverses.
象棋 (xiàng qí) signifie littéralement l’« échiquier de l’éléphant ».
Se joue-t-il comme les échecs occidentaux ?
La logique est similaire, mais les mouvements des pions ne sont pas les mêmes.
Cependant, les échecs chinois et occidental ont un ancêtre commun : le jeu indien chaturanga !
Les règles sont-elles difficiles ?
Disons que c’est un jeu d’apparence facile. J’ai appris les règles de base en seulement quelques parties.
Mais comme pour les échecs occidentaux, il existe des tonnes de stratégies pour approfondir le jeu !
Règles du jeu
Chaque joueur dispose de 16 pièces. Le déplacement des pièces varie en fonction de leur rôle et de leur position sur le plateau.
Le gagnant remporte la partie en capturant le général adverse (l’équivalent du roi dans les échecs standards).
Le Xiangqi est un jeu rapide, dynamique et très stratégique.
Il est important d’anticiper les mouvements de l’adversaire pour obtenir l’avantage.
Chaque joueur d’échecs possède 16 pièces :
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1 général / gouverneur
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2 conseillers / gardes
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2 ministres / éléphants
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2 cavaliers / chevaux
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2 chars / chariots
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2 canons / bombardes
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5 soldats / pions
Les pièces sont de couleur rouge ou noire (parfois bleue). La valeur de chaque pièce est marquée par un idéogramme. Traditionnellement, on utilise des caractères chinois différents pour chaque pièce afin de distinguer les figures des deux camps. Le but du jeu du Xiangqi. Le but du jeu est de « mater » ou de bloquer le roi adverse en utilisant les différentes pièces de l’échiquier. Plus vous prenez des pièces de l’autre joueur, plus vous avez des chances de mettre le roi en position d’échec et mat.
Le plateau de jeu est constitué de 9 lignes verticales et 10 lignes horizontales. À l’instar du jeu de Go, le Xiangqi se joue sur les intersections (et non sur les cases). Au centre de chaque camp se tient un palais impérial parcouru par des lignes diagonales. Le général et les gardes n’ont pas le droit de quitter le lieu. Le rectangle horizontal au milieu du plateau est appelé rivière et sépare les deux camps.
La position initiale des pièces est la suivante :
Sur la ligne horizontale la plus proche de vous, disposez de gauche à droite : un chariot, un cheval, un éléphant, un garde, le général, un éléphant, un cheval, un chariot. Sur la troisième ligne en partant du bas, positionnez vos deux canons. Ils se trouvent chacun à une intersection des bords de droite et de gauche. Sur la ligne suivante, posez vos soldats à intervalle de deux intersections en commençant par le bord du plateau.
Tour de jeu :
Par convention, le joueur avec les pièces rouges commence la partie d’échecs.
Les joueurs jouent chacun leur tour. Ils ne peuvent effectuer qu’un déplacement par tour. Pour capturer une pièce adverse, on la substitue à la sienne.
Un joueur se trouve en position d’échec si le roi est menacé de capture au prochain coup.
Le déplacement des pièces :
Le général (帅 shuài) ou le gouverneur (将 jiàng)
Le général ou le gouverneur est la pièce maîtresse du Xiangqi.
Il se déplace d’une intersection, verticalement ou horizontalement. Il ne peut donc pas se déplacer en diagonale.
Petite particularité des règles d’échecs chinois : le général ne peut jamais quitter son palais.
En raison de son immobilité, le général représente une cible facile face aux attaques ennemies. Il est donc crucial de bien le protéger dès le début de la partie.
Le conseiller (仕 shì) ou le garde (士 shì)
Le garde se déplace d’un point en diagonale.
Comme le général, il ne peut pas quitter le palais. Un garde a donc 5 positions possibles.
Le ministre (相 xiàng) ou l’éléphant (象 xiàng)
L’éléphant se déplace toujours de 2 intersections en diagonale. Il ne peut pas sauter au-dessus d’autres pièces.
Son rayon d’action reste limité, car il n’est pas autorisé à traverser la rivière. Il ne couvre donc que 7 points de l’échiquier. Cette pièce joue un rôle défensif.
Le cavalier ou le cheval (傌 ou 马 mǎ)
Le cheval avance comme dans un jeu d’échecs occidental : une intersection horizontale ou verticale, puis une intersection en diagonale.
Toutefois, il ne peut pas sauter au-dessus d’autres pièces, ce qui représente une contrainte de taille.
Néanmoins, il est autorisé à franchir la rivière où il devient alors une redoutable pièce offensive.
Le char ou le chariot (俥 ou 車 chē)
Le déplacement du char est identique à celui de la tour dans les échecs standards.
Il avance ou recule verticalement ou horizontalement avec le nombre d’intersections au choix.
Le canon ou la bombarde (炮 ou 砲 pào)
Le canon est semblable au char, à une différence près : pour capturer une pièce adverse, il doit le faire en sautant par-dessus une autre pièce.
Autrement dit, il faut une pièce entre le canon et sa victime lors de la capture.
Astuce tactique : moins il y a de pièces sur l’échiquier, moins le canon pourra attaquer.
Il est donc plus intéressant d’utiliser cette pièce en début de partie.
Le soldat (兵 bīng) ou le pion (卒 zú)
Le soldat avance toujours d’une intersection en avant.
Il peut capturer une pièce adverse placée juste devant lui. Autrement dit, il ne doit jamais reculer ni se déplacer en diagonale.
Une fois franchi la rivière, son champ d’action s’élargit : il peut à présent se déplacer vers l’avant ou sur le côté.
Fin de partie
Pour gagner une partie d’échecs chinois, il y a deux possibilités :
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Vous réalisez un échec et mat : le roi adverse est menacé de capture au prochain coup et n’a aucun moyen de s’échapper.
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Vous réalisez un pat : l’adversaire n’a plus aucun coup légal, mais n’est pas en échec.
C’est la grande différence avec les échecs classiques : lorsqu’il y a un pat, la partie est déclarée nulle dans le jeu occidental.
Si aucun joueur ne peut mater ou bloquer le roi adverse, la partie est nulle. Cela arrive par exemple si les joueurs n’ont plus assez de pièces pour attaquer.
Jeu de Mah-jong 麻将 májiàng
Le mah-jong est un jeu de société chinois qui se joue avec des tuiles.
Les plus vieux jeux retrouvés datent de 1875, sous la dynastie des Tang. Le jeu se joue généralement à quatre joueurs, bien que des variantes à trois joueurs et à deux joueurs existent également.
L’objectif est de créer des combinaisons de tuiles en les associant ensemble, un peu comme le rami.
Les tuiles sont ornées de caractères chinois, de symboles et d’images, chacune représentant une signification différente.
Pour jouer au Mahjong, il faut commencer par se procurer une mallette de jeu.
Celle-ci se compose de :
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144 tuiles ;
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2 dés ;
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1 tapis ;
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quelques jetons pour compter les points et indiquer les tours.
Vous pouvez vous procurer un jeu dans une boutique spécialisée près de chez vous ou sur Internet.
Si vous voulez vraiment vous mettre au Mahjong, je vous conseille d’investir dans un joli coffret en bois avec de belles pièces en résine.
Les joueurs
Le Mahjong se joue à 4 personnes.
Il est conseillé à partir de 8 ans, mais je pense qu’il reste un peu trop compliqué pour des enfants de cet âge.
Les ados et les adultes apprécieront davantage ce jeu de société.
Les tuiles
Les tuiles « famille »
Il existe 3 catégories de tuiles famille : les cercles, les bambous et les caractères.
Chaque famille dispose de tuiles numérotées de 1 à 9. Le nombre de figures indique le numéro de la tuile.
Chaque tuile famille existe en 4 exemplaires.
Les honneurs
Les tuiles d’honneur peuvent être regroupées en 2 catégories : les vents et les dragons.
Ils représentent les 4 points cardinaux en caractères chinois : Est (东), Sud (南), Ouest (西) et Nord (北).
Les dragons
Il existe des tuiles dragons de trois couleurs : rouge, vert et blanc.
La tuile dragon rouge contient le caractère 中, la tuile verte représente un caractère de bonne fortune, et la tuile blanche représente le visage blanc de l’opéra traditionnel chinois.
Chaque tuile d’honneur existe en 4 exemplaires. Il y en a 28 au total.
Les fleurs
Dans la version de ce jeu, les fleurs ne pourront pas être utilisées pour former des combinaisons. Il faudra donc s’en débarrasser en début de partie.
Le but du jeu
Pour gagner au Mahjong, il faut être le premier à avoir une main de 14 tuiles représentant des combinaisons gagnantes.
Selon la version simplifiée, il faut 4 combinaisons de 3 tuiles et une paire.
Voyons maintenant quelles sont les combinaisons gagnantes au mahjong :
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Chow : 3 tuiles consécutives d’une même famille (exemple : 1, 2 et 3 de cercle).
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Pung : 3 tuiles identiques d’une même famille (exemple : 4 de bambou).
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Paire : 2 tuiles identiques.
Pour remporter la partie, vous pouvez avoir 2 chow, 1 pung et 1 paire. Ou encore : 1 chow, 2 pung et 1 paire. Ou même : 3 chow et une paire, ou 3 pung et une paire.
Mise en place du jeu de mahjong
Les 4 joueurs s’installent sur un côté de la table (si possible carrée).
Posez le tapis de jeu sur celle-ci.
Isolez les 4 tuiles de « vent ». Vous les reconnaîtrez grâce à ces symboles : 东 (est), 南 (sud), 西 (ouest), 北 (nord). Retournez-les. Chaque participant devra en piocher une au hasard.
Décidez de la place du joueur « est », puis installez-vous en fonction de l’ordre des points cardinaux.
Mélangez les autres tuiles, faces cachées. Si une tuile se retourne, remettez-la simplement dans le bon sens.
Chaque joueur pioche 18 tuiles au hasard et les place en ligne face à lui. Elles restent faces cachées.
Faites un deuxième tour afin que chaque participant ait devant lui un total de 36 tuiles (2 rangées de 18).
Vous allez maintenant pouvoir construire ce qu’on appelle le « mur ».
Pour cela, placez la deuxième rangée au-dessus de la première. Vous avez maintenant un mur de 2 étages.
Rapprochez les 4 murs afin d’obtenir un carré.